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Les victorieuses / Laetitia Colombani
Livre
Edité par Grasset. Paris - 2019
« Roman puissant qui s’appuie, malheureusement, sur la réalité et la triste condition de la femme, à travers le monde où leurs droits sont encore bafoués mais aussi en France. Il existe encore trop de lieux où les jeunes filles sont mariées contre leur gré, excisées au nom de la tradition… et la liste est longue. Heureusement, des hommes et des femmes œuvrent pour plus de justice et de reconnaissance de ce sexe encore « faible ». Un roman attachant qui devrait faire bouger les foules. Indignons-nous mais surtout agissons ! » (Coup de cœur d’Odile)
Brillante avocate, Solène tente de se reconstruire après un burn out. Acceptant une mission bénévole d'écrivain public, elle est envoyée au Palais de la Femme, vaste foyer au cœur de Paris. Les résidentes s'appellent Binta, Sumeya, Cvetana, Salma ou la Renée et viennent du monde entier. Lorsqu'elles voient arriver Solène, elles se montrent méfiantes. Solène vacille mais s'acharne, bien décidée à trouver sa place auprès de ces femmes aux destins tourmentés... Un siècle plus tôt, Blanche Peyron œuvre en faveur des démunis. Elle a voué sa vie à l'Armée du Salut et rêve d'offrir un refuge à toutes les exclues de la société. Le chemin est ardu, mais Blanche ne renonce jamais. Laetitia Colombani donne vie à ces Victorieuses anonymes, à Blanche l'oubliée, à toutes celles qui refusent de se résigner. Un hymne à la solidarité prodigieusement romanesque.
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Avis des lecteurs
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Les Victorieuses (Critique en cours)
Très belle histoire de 2 destins féminins parallèles liés à un siècle de distance par un même dévouement pour l'Armée du Salut : sa fondatrice puis une jeune avocate reconvertie en écrivain public bénévole. Un formidable "palais" dont je n'avais jamais encore entendu parler ! La lecture de ce livre est un "must" tout comme l'est la lecture de son 1er livre : "La Tresse" (Critique à suivre) Je refuse le genre : "roman léger" car il s'agit de tout sauf d'un thème "léger". C'est au contraire, un thème terriblement d'actualité : la précarité de la situation des femmes du siècle dernier à aujourd'hui : devrait-on alors l'appeler "légère" aussi ?
Mme BOULET Brigitte - Le 19 novembre 2020 à 08:19 -
Ode à la femme
La vie de Solène , une belle carrière d'avocate devant elle , va s'écrouler suite à un burnout où elle va devoir faire face à de nouvelles perspectives de vie, si elle veut sortir la tête du gouffre dans lequel elle s'est laissée tombée malgré elle.Notre héroïne quitte alors, ses mondanités pour intégrer sans aisance, un milieu de femmes recluses de la société, toutes fracassées par ce que la vie leur a réservé par leur vie chaotique et d'errance. Un roman fort puissant avec des chapitres consacrés à Blanche PEYRON, fondatrice de "palais des femmes" à Paris. Dans les années 1925, à force de lutte et persévérance, et de son dévouement à "l'armée du salut", cette femme s'est battue toute sa vie pour la cause de toutes ces pauvres femmes qui continuent chaque jour à lutter pour se faire une place " au chaud". Un ouvrage qui se dévore ( en 1 jour) et que je ne peux que vous recommander.
Mme Tranchant Maryse - Le 30 novembre 2019 à 11:18